Nos cours d'eau

Aléa : probabilité qu’un phénomène accidentel produise en un point donné des effets d’une gravité potentielle donnée, au cours d’une période déterminée.

 

Alluvions : dépôts constitués par des matériaux solides transportés et déposés par les eaux courantes (cailloux, sables, limons).

 

Aquifère alluvial : constitué par des sédiments exempts d'argile donc poreux et perméables et en liaison hydraulique directe avec le cours d'eau, il bénéficie donc de la réalimentation par celui-ci.

 

Bassin versant : zone dans laquelle toutes les eaux de pluie convergent à travers un réseau de rivières, fleuves et lacs, vers la mer dans laquelle ces eaux se déversent.

 

Berge : zone de transition entre le milieu aquatique et terrestre.

 

Bouturage : mise en terre d’un fragment de bois vivant (dans le sens de la terre) pour qu’il se régénère.

 

Cépée : ensemble des rejets nés sur une souche après la coupe.

 

Coupe rase ou à blanc : abattage total des arbres.

 

Curage : enlèvement de matériaux accumulés dans le lit des cours d’eau.

 

Ecosystème : ensemble écologique constitué par un milieu et des êtres vivants entre lesquels existent des relations.

 

Enjeu : ensemble des personnes, des biens et activités situés dans une zone susceptible d’être affectée par un phénomène naturel ou technologique.

 

Embâcle : amoncellement (bois mort, déchet) obstruant totalement ou en partie le lit d’un cours d’eau.

 

Erosion : arrachement des particules du fond et des berges sous l’action des eaux.

 

Etiage : période de l’année des plus basses eaux des cours d’eau.

 

Eutrophisation : modification et dégradation d’un milieu aquatique, liées en général à un apport excessif de substances nutritives, à un faible débit favorisant un réchauffement important des eaux et un développement excessif des végétaux.

 

Hydromorphologie : étude de la morphologie et de la dynamique des cours d'eau, notamment l'évolution des profils en long et en travers, et du tracé planimétrique : capture, méandres...

 

Intérêt communautaire : l'intérêt communautaire (notion apparue dans la loi relative à l'Administration Territoriale de la République de 1992) permet de tracer, dans un souci de lisibilité, les axes d'intervention clairs de la communauté.

 

Morphologie (du lit) : aspect général, comprenant par exemple la largeur, la profondeur moyenne, le profil de pente, la forme du tracé,…

 

Pollution diffuse : par opposition à « pollution ponctuelle », pollution dont la ou les origines peuvent être généralement connues mais pour lesquelles il est impossible de repérer géographiquement des rejets dans les milieux aquatiques et les formations aquifères. Les pratiques agricoles sur la surface cultivée peuvent être à l'origine de pollutions diffuses par entrainement de produits polluants dans les eaux qui percolent ou ruissellent.

 

Recépage : action de couper près du sol un jeune arbre pour obtenir des rejets vigoureux.

 

Ripisylve : ensemble de la végétation (arbres, arbustes, herbacées) sur les berges des cours d’eau.

 

Risque : croisement entre l’aléa potentiellement dangereux se produisant sur une zone où des enjeux humains, économiques et environnementaux peuvent être atteints.


Sédiments : dépôts résultant de l’altération des roches, de la précipitation de matières contenues dans l’eau ou de l’accumulation de matières organiques.


Zone humide : terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année. Il s'agit par exemple des ruisseaux, des berges, des prairies inondables, des vasières, des marais côtiers, des estuaires. Ces zones sont des espaces de transition entre la terre et l'eau (ce sont des écotones). Comme tous ces types d'espaces particuliers, il présente une forte potentialité biologique (faune et flore spécifique) et ont un rôle de régulation de l'écoulement et d'amélioration de la qualité des eaux.