Afin de préserver les paysages et tendre la main à l’agriculture coopérative, la Communauté de communes assiste et soutient une opération inédite réalisée en trois temps. Le premier concerne  la création d’une ferme-relais, le deuxième la reconquête des friches agricoles ramatuelloises et le troisième l’appel à candidature pour la naissance d’une à deux nouvelles fermes.
Grâce à ce triptyque, plus de 4 hectares de vignes sont ainsi en train d’être sauvés : et ce n’est qu’un début…

 

 

 

< Coup de pouce à un jeune fermier local


La mission a été acceptée sans hésitation. Conforter la Cave Coopérative comme acteur économique et social fort du territoire ?

 

C’est l’objectif que s’est fixé la Communauté de communes, assistante technique du projet, au vu du potentiel caché de l’arrière-plage de Pampelonne.

 

A l’abandon depuis des décennies, cet espace a d'abord été acheté par la commune de Ramatuelle qui, via une coopération avec le Conservatoire du Littoral, a permis de mettre le pied à l’étrier à un jeune fermier local.

 

 

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 (Copyright E.Bertrand: L'arrière-plage de Pampelonne est à l'abandon depuis des années et fait partie intégrante de la plaine de Ramatuelle).

 

 

 

< 9 décembre 2015 : une date-clé…


Joda LAMMEL, l’agriculteur de cette ferme-relais, exploite ainsi depuis 2014 près de 6 hectares de vignes.

Et offre le raisin récolté à la coopérative, chargée d’en faire fructifier la moindre de ses grappes…

 

Une collaboration si juteuse que le 9 décembre 2015, la coopérative a pu acquérir, sans intermédiaire, plus de 2 nouveaux hectares de vignoble qui rejoindront prochainement l’exploitation de la ferme-relais.

 

Témoignages d’un solide travail d’équipe (lire aussi notre ENCADRE), deux autres hectares viendront se greffer à celle-ci. Au sein du service communautaire Agriculture Energie, les efforts de Jacques Brun, assistant maître d’ouvrage et maître d’œuvre, sont donc essentiellement concentrés autour de la définition, du suivi ainsi que de la réception des travaux nécessaires à la remise en état des terrains. 

 

 

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(Le chantier est conséquent et continue d'avancer grâce au travail conjoint de différents partenaires). 

 

 

 

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(Les troncs sont coupés avec soin et les terres "bichonnées"afin qu'elles puissent porter de nouvelles cultures). 

 

 

 

< …pour la naissance de nouvelles terres arables


Le futur du raisin varois se dessine sans pépin.

 

Futur ? Oui.


Car la commune de Ramatuelle, toujours soutenue par l’Intercommunalité, « remet sur pied » depuis le mois de novembre pas moins de 9,3 hectares de terres arables.


Autant de vignes à naître qui viendront enrichir l’exploitation de Joda Lammel.

 

Mais qui pourraient voir éclore et mûrir, aussi, une ou deux nouvelles fermes à vocation maraîchère. La mutualisation des outils, des investissements tout autant que celle de la force de travail seraient alors possibles.

 

Et la demande locale de légumes de saison « bio » pourrait enfin être entendue…

 


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La Communauté de communes et « l’opération reconquête » en trois questions 

< Quel est le rôle exact de la Communauté de communes dans l’opération ?

 

 

Dans le but d’asseoir durablement l’occupation et l’activité agricole de l’arrière-plage de Pampelonne, elle est chargée d’adapter le projet élaboré en fonction des terres mises à disposition. Elle assiste le Maître d’ouvrage qu’est la commune de Ramatuelle pour trouver et mettre en œuvre toutes les solutions nécessaire à cette entreprise. La préparation de l’appel à candidature et du contrat de « location » de terres, qu’il soit passé ou futur, fait également partie de ses contributions.

Le Conservatoire du Littoral et la commune sont les propriétaires publics.

Joda LAMMEL est le fermier exploitant : d’autres exploitants devraient prochainement s’implanter à ses côtés et ainsi conforter le tissu agricole et économique local.

La coopérative ou encore la Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural (SAFER), les propriétaires privés.

 

 

< Comment la Communauté de communes prépare-t-elle les 9,3 hectares de terrain promis, cet automne, à la culture ?

 

 

Grâce à une méthode de travail qui valorise tous les produits qui en sont extraits.

Pas de passage par la case incinération mais vente du bois abattu, exploitation sans façonnage, transport en plaquette, valorisation des souches etc.

 

 

< Quelle suite la Communauté de communes va-t-elle donner au projet ?

 

 

En fonction des opportunités foncières, elle pourrait profiter de la dynamique engagée pour continuer à développer et implanter une agriculture de proximité respectueuse de son environnement.

 

 

 

 

 

 

 

Cartographie des exploitations: les "nouvelles" et celles à venir

 

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