La saison du pâturage est lancée.
Jusqu’au printemps, vaches, ânes, et autres chèvres vont venir paître en plein coeur du massif forestier communautaire et contribueront ainsi, comme chaque année, à lutter efficacement contre les incendies.
Rencontre avec ...
Stéphane LECLER, maximois de 40 ans, est éleveur d’ânes et son histoire avec Les Maures remonte aux dramatiques incendies survenus à l'été 2003.
Suite à un appel d’offres lancé par les léus locaux pour trouver des bêtes « débroussailleuses » et dont l’action devait permettre qu’un tel épisode ne se reproduise, les parents de Stéphane, éleveurs de chèvres, sont sélectionnés.
La retraite venue, c’est tout naturellement le fils qui, bercé par l’élevage câprin mais aussi asin, a repris le flambeau.
(Stéphane LECLER, au milieu de ses bêtes qui, jusqu'à la fin du printemps, vont se balader sur des centaines d'hectares de massif forestier).
Combien avez-vous d’ânes sur le territoire communautaire et comment s’organise votre travail ?
J’ai 19 ânes rien qu’à moi (sur le secteur de Catalugno, à Sainte-Maxime, NDLR) mais 60 ânes viennent paître sur le massif.
Je fais partie d’un mouvement pastoral né en 2005 et suis donc associé avec mes parents, propriétaires d’une trentaine de chèvres, et avec un autre éleveur, Philippe Fournier, fort de 40 ânes.
C’est près de 300 hectares de terres qui sont donc pâturés en tout.
Quel est le rôle de la Communauté de communes durant le pâturage et combien de temps ce dernier dure-t-il ?
Avec la Communauté de communes, nous nous partageons le secteur.
Nous sommes liés par un partenariat : la Communauté débroussaille une partie à sa charge et mon troupeau s’occupe de repasser derrière elle, de janvier à juin.
Les ânes mangent aussi ce qui ne peut être débroussaillé par les engins…
C’est par conséquent un partenariat gagnant entre vous et l’Intercommunalité !
Oui, tout-à-fait.
Grâce à ce travail de concert, j’ai non seulement pu créer mon propre élevage mais également asseoir mon métier au niveau local.
Pour en savoir plus: http://www.cc-golfedesainttropez.fr/nos-services/foret/presentation-de-la-competence.html
(Dociles, les "débroussailleurs" sur pattes ne doivent toutefois pas être considérées par les randonneurs comme des animaux de compagnie!)
Tour d'horizon des chantiers de ce début d'année 2016
Au milieu des allées et venues des troupeaux, l'oeuvre de la Communauté de communes se poursuit.
Un peu partout sur le territoire, des chantiers de maintien en condition opérationnelle sont en cours sur plusieurs dizaines d’hectares afin de ralentir la trajectoire des flammes en cas d’incendie.
Jadis dénommés «pare feux », ces surfaces sont aujourd'hui appelées « Coupures de combustibles ».
Trente hectares sont ainsi concernés sur la commune de Sainte-Maxime, sur le site de la Vallée du Pey, en amont de la coupure de « Catalugno ».
Huit hectares d’emblavures sont en cours de création. La totalité des travaux, réalisés grâce à la mutualisation des services, devraient se terminer à la fin du mois de janvier 2016.
(Le chantier de la Vallée du Pey à Sainte-Maxime).
< A Grimaud, la piste du SDIS sera refaite à neuf dès le mois de février 2016
A Grimaud, sur le site « Vernades-Reverdit », ce sont 32 hectares de débroussaillement et d’amélioration pastorale qui sont en cours et inscrits au PIDAF.
A partir de la mi-février, soit au terme du chantier, la piste destinée aux secours y sera entièrement refaite pour faciliter l’accès du SDIS.
(Ci-dessus et ci-dessous,le site Vernades-Reverdit dont les travaux devraient se terminer d'ici la mi-février 2016).