Il y a quelques semaines encore, une volonté de fermeture planait sur le toit de la maternité locale. Exigence légitime de qualité et de sécurité des soins, augmentation maîtrisée des moyens… l’Agence Régionale de Santé (ARS) a largement argué pour baisser le rideau du centre qui a vu naître bon nombre des enfants du Golfe. Toutefois, aucune fermeture n'est prévue pour l'instant.
(La maternité du pôle de santé de Gassin - photo DR)
Pas de fermeture actée
Suite au courrier écrit et envoyé par Vincent MORISSE, Président de la Communauté de communes, pour défendre l’existence de cette dernière, l’Intercommunalité a gagné une première bataille. L’ARS a en effet répondu qu’il n’y a, à ce jour, aucune volonté de fermeture.
"La Communauté de communes compte aujourd’hui 55 000 habitants permanents et voit sa population multipliée par dix au moment de la saison estivale, entre Pâques et la Toussaint – insiste Vincent MORISSE. La nécessité d’une offre de soins la plus large possible est donc bien réelle, et l’existence d’une maternité est indispensable pour répondre à la demande des habitants du Golfe de Saint-Tropez"
500 accouchements par an
Les arguments administratifs et économiques avancés ne justifient pas, selon le Président, une éventuelle fermeture.
"Le nombre d’accouchements y est supérieur au chiffre minimal exigé pour le maintien d’une maternité : 300 accouchements annuels minium, près de 500 actuellement dans le Golfe. Ensuite, parce que le temps de déplacement entre les communes du golfe de Saint-Tropez et les hôpitaux de Fréjus et Draguignan est en moyenne de 1 heure en hiver et de près de 2 heures en saison touristique, soit six mois de l’année. "
Soutien de l'ensemble des élus
Le partenariat public-privé réalisé sur le pôle de santé il y a treize ans suite à des années de négociations n’a été possible qu’avec l’aide d’un investissement important de l’Etat. " La maternité est un service de proximité qui fonde la vie des familles. Son maintien reçoit le soutien de l’ensemble des élus de la Communauté de communes " conclut le Président.